La lutte contre le chômage reste un enjeu essentiel. Le décalage croissant entre les chiffres dont se targue le gouvernement et la réalité du chômage est une triste évidence, et c'est d'abord le chômage qui ruine la valeur travail.
Avec Ségolène Royal et Laëtitia Rabih, ni fatalité, ni résignation et une vraie différence avec la droite. A Limoges, hier, Ségolène Royal rappelait :"la valeur travail, c’est d’abord donner du travail à tous, la valeur travail, c’est d’abord revaloriser les bas salaires, c’est sécuriser par des contrats durables – et je félicite les jeunes de leur lutte contre le CPE –, la valeur travail, c’est de faire en sorte, une bonne fois pour toutes, la gauche l’a souvent promis et pas vraiment réalisé, et nous devrons le faire, la valeur travail c’est de faire en sorte que le travail soit moins taxé que le capital".
Avec Ségolène Royal et Laëtitia Rabih, la société du gagnant-gagnant, c'est des mesures concrètes et complètes pour lutter contre le chômage :
Lutter contre le chômage des jeunes, avec la création du droit au premier emploi, pour qu’aucun jeune ne reste au chômage au-delà de six mois sans avoir un accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunérés.
Créer 500 000 emplois tremplins, en généralisant une mesure qui a déjà été prise par les régions dirigées par la gauche.
Lutter contre le chômage des cadres, avec un plan massif de formation professionnelle pour aider à maintenir un haut niveau de compétences et, avec la mise en place des suivis personnalisés et adaptés.
Le chômage ne baisse pas, sauf dans les statistiques officielles, la précarité se répand, le nombre de Rmistes a augmenté de plus de 250 000 depuis 2002. 70 % des embauches se font avec des CDD et de l’intérim. Et comment travailler plus quand tant de jeunes et de moins jeunes voudraient travailler tous ?
Propositions pour l'emploi :
C'est aussi : Développer la négociation collective à tous les niveaux et sur tous les thèmes : notamment sur les questions d’organisation du travail, de conditions de travail, d’aménagement du temps de travail, de pénibilité, de temps partiel subi. Sur les 35 heures : ouvrir les négociations pour déterminer comment on peut consolider cet acquis et réduire ses effets négatifs pour les ouvriers et les employés.