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PrÉSentation

  • : Le Blog de Laëtitia Rabih
  • : Blog de l'élue municipale de COLMAR et communautaire -CAC -Membre du PRG CENTRE-Gauche
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Enfants de Colmar

Je compte sur vous pour m'aider à faire progresser l'éthique en politique

pour que chacun trouve sa place avec l'espoir d'améliorer sa vie".

                             Merci pour votre confiance.   Laëtitia Rabih


                              E-mail de Laëtitia RABIH :mailto:laetitia.rabih@gmail.com

 

 


 

Téléchargez le programme :

http://www.planeteradicale.org/asp/contenu.asp?rub=149

 



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Texte Libre

Conseillère municipale déléguée de la ville de Colmar et Vic-présidente de la Communauté d'Agglomération de Colmar(CAC),

Je suis engagée depuis quinze ans dans la vie publique, je suis une élue du Centre-gauche, membre du PRG CENTRE-GAUCHE, je suis Présidente Régionale . 

Ma vision politique s'inscrit dans la recherche de consensus entre la responsabilité individuelle et les droits sociaux, entre la liberté d'entreprise et les services publics, entre les initiatives privées et les biens publics, entre la loi et le contrat.

"Demain vous appartient" :  C'est Réussir la République des Idées, fondée sur les bases d'un pacte social et républicain où chacun doit avoir la garantie de trouver sa place et l'espoir d'améliorer sa vie.

Cela ne se fera pas sans vous...@ bientôt pour échanger sur mon blog et dans notre Ville! 

E mail: mailto:laetitia.rabih@gmail.com

Pour me joindre  :  03 89 41 17 97

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VIE POLITIQUE

Miss Liberty par Frédéric Auguste Bartholdi

Né à Colmar le 2 août 1834, F.A Bartholdi décedera le 5 octobre 1904 à Paris. L'Alsace et la Lorraine redeviendront françaises en 1918.

La Statue de la Liberté éclaire le monde à l'aide d'une torche brandie de la main droite. A ses pieds, se trouvent les chaînes brisées de l'esclavage. Tout un symbole résumé par le poème  gravé sur son piedestal qui s'adresse aux millions d'immigrants :

"Donne-moi tes pauvres, tes exténués,

Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,

Le rebut de tes rivages surpeuplés,

Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte,

De ma lumière, j'éclaire la porte d'or!"      

 Emma Lazarus "The new colossus"

 Jean-Jacques WALTZ dit Hansi

Le fameux Hansi naît le 23 février 1873, à Colmar, c'est-à-dire en Alsace Allemande. Grâce à son talent graphique, il devient un des symboles de la résistance alsacienne à l'Allemagne. Sa satire lui vaut plusieurs condamnations devant les tribunaux allemands.

Un groupe colmarien aux Eurockéennes 2007 !

Les colmariens HOLLOW CORP ont remporté samedi l’épreuve qui leur permettra de figurer dans la programmation officielle des Eurockéennes de Belfort les 29, 30 juin et 1 juillet prochain.

Bien au rendez vous, ils sont nos favoris!  Ils doivent leur sélection à un impeccable set tout en puissance, un répertoire original et une démarche qui en 2006 les a vu signer sur le label suédois Dental Records.” (source : artefact.org) .        Bravo à eux !

18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 11:38

Une révolution pour corriger le déficit républicain

Pourquoi et pour qui voter?   Quand les députés que l'on désigne n'ont plus voix au chapitre pour orienter des politiques qui sont décidées ailleurs!

Pourquoi voter?   Quand la droite ou la gauche mène les mêmes politiques, quel que soit le résultat de l'élection!

Vous êtes nombreux pendant cette campagne à m'interroger avec légitimité : le peuple n'est plus vraiment souverain, les élus sont irresponsables, la défiance à l'égard du système politique s'installe et, partout en Europe, on constate la progression de l'abstentionnisme ou du vote pour une droite nationaliste, xénophobe et anti-européenne.

La Liberté guidant le Peuple d'Eugène Delacroix

Le risque d'une rupture démocratique existe...

Les sondages, montrent également la persistance d'une méfiance citoyenne à l'égard de l'exécutif et des parlementaires, même si a contrario, ils se montrent très attachés à leurs élus locaux et à l'existence de leur commune. Il y a bien une crise de la démocratie représentative nationale et plus qu'un doute sur les modes d'organisation et d'action de l'exécutif, avec ces questions constamment posées : Qui a véritablement le dernier mot? Le Parlement, le 1er ministre, ou le Président? Qui des 3 a la capacité réelle d'orienter la décision?

Même si la vivacité du débat lors du Référundum sur le projet de Constitution Européenne et la participation au scrutin ont montré que les Françaises et les Français n'avaient pas perdu goût à la politique et savaient retourner aux urnes, il n'en demeure pas moins vrai également qu'il y a bien un éloignement important des citoyennes et des citoyens des institutions.  Nombreux sont ceux qui se détournent de la vie politique malgré des retours ponctuels aux urnes, et semblent oublier les parlementaires aussitôt après les avoir élus.

Plus préoccuant encore : au-delà de cette perte de confiance des élus nationaux, force est de constater que l'action politique, qui fait la vie républicaine, semble réservée à quelques uns. Les individus n'ont pas du tout le sentiment de pouvoir participer aux choix politiques, de société, et sont exclus de l'élaboration des lois et des règles de vie collective.

Nous nous retrouvons ainsi dans un système politique paradoxal où une fraction des électeurs qui ont le plus besoin d'une autre politique que celle, néolibérale, proposée par la droite, ne participe plus aux choix politiques.

Résultat : la présence du leader populiste d'extrême droite au second tour de l'élection présidentielle. Jacques CHIRAC l'emporte par défaut d'adversaire véritable, sans combat et avec le soutien massif de l'électorat de gauche.

Qu'a fait la nouvelle droite au pouvoir ?

Même si la droite ne peut être tenue pour unique responsable du délitement des principes démocratiques, sa faute majeure contre la République et contre la démocratie réside dans le fait de n'avoir pas voulu prendre la pleine mesure de la crise politique manifestée par le vote du 21 avril 2002. Au pouvoir, la droite a pourtant eu l'opportunité et les moyens d'y répondre.

Qu'a-t-elle entrepris pour refonder notre démocratie? En matière d'institutions politiques : Rien ! C'est parce-que pour la droite, nos institutions sont idéales en ce qu'elles permettent de gouverner sans contrôle parlementaire effectif. Pour elle, il est évident qu'il serait difficile d'imposer la privatisation de tous les biens publics, du démentèlement du code du travail et de la redistribution des revenus du capital et des plus riches, si elle devait s'assurer pour cela du soutien du plus grand nombre d'entre nous. C'est pour cela que la nouvelle droite libérale n'est pas en faveur de l'avènement d'une VIème République.

Ce que je veux : c'est rendre à nos institutions leurs assises populaires

Il est donc temps de donner accès à tous à la vie politique, que nous engagions les choix d'une véritable révolution démocratique qui nous conduira vers une VIème République parlementaire, lisible, proche, ouverte, accueillante et efficace. Tel est le sens de tous celles et ceux qui portent ce projet : rendre à nos institutions ce qu'elles n'auraient jamais dû perdre : leurs assises populaires.

Quelle est la situation?

Après les blocages provoqués par des cohabitations successives, une élection présidentielle tronquée, la manipulation du pouvoir central par une majorité dévorante, par une professionnalisation accentuée des mandats électifs, et une distanciation accrue entre le pouvoir et les citoyens, il est plus qu'urgent de fonder une République nouvelle. Ceux qui s'accrochent à la Vème République s'accrochent surtout à leurs intérêts politiques les plus égoïstes et font fi des signes de grondements citoyens de plus en plus audibles. Mon parti politique, le PRG a été le premier à déposer un projet de réforme de la Constitution pour instaurer la VIème République et les radicaux se réjouissent que de plus en plus de reponsables politiques, de mouvements associatifs les aient suivis. Maintenant il faut choisir.     
                                                                                                                                          Buste de Marianne

        Ce que je propose : en cours de rédaction...merci de votre patience...
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 09:42
Vers un nouveau contrat social et solidaire

Un appel national a été lancé à l'initiative de : 

Jean-Luc Bernard, président du CISS,
Jean-Paul Panzani, président de la Fédération des Mutuelles de France,
Marcel Royez, secrétaire général de la FNATH,
Christian Saout, président d'AIDES

Chères Citoyennes et Chers Citoyens,

En ma double qualité de militante mutualiste et de candidate aux Elections Législatives dans la 1ère Circonscription du Haut-Rhin, je suis signataire de cet appel que je soutiens et dont je défends au quotidien les valeurs et les projets qu'il porte.
J'invite tous les citoyens, qui ont à coeur de défendre l'ambition de cet appel qui concerne nos droits collectifs, à le signer.
Je compte sur votre vigilance pour inscrire les questions liées à la Santé au coeur du débat démocratique lors des échéances Présidentielles et Législatives.

Je vous livre ici l'intégralité de ce texte. Vous pourrez me retourner votre signature, en précisant vos noms, prénoms, adresse et qualité, sur mon adresse mail : lrabih@atoumut.fr  

Ensemble, allons vers un nouveau contrat social et solidaire! 
                                                                                                          Laëtitia Rabih



appel            

" La société française a vu au fil de ces dernières années les inégalités sociales se creuser de manière insupportable. Les citoyens, dans leur très grande majorité, le pensent et beaucoup d'autres le ressentent dans la vie quotidienne. La société française ne doit pas se laisser glisser sur cette pente d'injustices devant l'accès au logement, à la prévention, aux soins ou à des revenus équitablement distribués. Les lois de notre République établissent le droit à l'habitat comme un droit fondamental et la Nation, selon la Constitution, garantit à tous la protection de la santé et la sécurité matérielle. La proclamation de ces droits collectifs, parfois reconnus comme universels, telle la couverture maladie, devrait suffire à les rendre effectifs. Ce n'est pas encore le cas.


Nous voulons établir pour tous une véritable protection sociale solidaire et universelle, sans considération de la condition, de la situation ou de l'état des personnes. Le temps est venu de construire le bouclier social dont les citoyens ont besoin. Le temps est venu de donner à chacun les moyens politiques et juridiques de faire respecter les droits. Un véritable droit de pétition doit être légalisé. Des procédures permattant de promouvoir la démocratie participative doivent être élaborées. Des assemblées réellement représentatives du mouvement social doivent être mises en place. Une véritable instance d'évaluation et de recommandation des politiques sociales et de santé doit être créée. Nous proposons que les régimes de sécurité sociale, dans leur organisation et leurs prérogatives, puissent devenir les lieux concrets de représentation collective, de participation et de recours individuel des assurés.


Pour que le droit d'accès à la prévention et à des soins de qualité, avec une médecine de ville réorganisée et un service public hospitalier réaffirmé dans ses missions d'intérêt général, pour que le droit à un logement, pour que le droit à des ressources décentes, en garantissant notamment un revenu d'existence de dignité, soient des droits réels plutôt que virtuels, ils doivent être reconnus comme des droits opposables universels.

L' exercice du droit à la protection de la santé exige aussi de repenser les termes du contrat social passé, voila maintenant 80 ans, entre la société et les professions médicales. Nous proposons de moderniser ce contrat pour qu'il puisse à nouveau garantir aux uns l'accès à des soins de qualité, aux autres des rémunérations et des conditions d'exercice d'une médecine digne de notre temps. Une liberté absolue d'intallation, un exercice généralement isolé, un paiement à l'acte quasi exclusif, des dépassements d'honoraires trop répandus, sont des obstacles, qu'il convient désormais de surmonter, à la mise en place d'un système de soins équitable et régulé efficacement. La fuite en avant tarifaire et l'inflation des cotisations et des prélèvements, sans lien avec l'amélioration de la santé, n'ont acun avenir.

Les tarifs remboursables doivent être négociés et maîtrisés. Ils doivent être la clef de voute d'une organisation moderne et solidaire de notre système de santé.

Une protection sociale de la personne fondée sur des droits opposables exige un autre financement. Une réforme est devenue urgente et inévitable non seulement pour résorber les déficits accumulés pendant des années par tous les régimes sociaux, mais surtout pour répondre de manière perenne aux évolutions de la condition humaine dans nos sociétés.

On ne financera pas la protection sociale de demain, celle des droits opposables universels, avec des recettes reposant essentiellement sur le travail. Elles ont montré leur insuffisance, leur iniquité et leur fragilité.

Nous devons rendre, collectivement et démocratiquement, de nouveaux arbitrages sur l'affectation de la richesse nationale, entre ce qui relève de l'épargne personnelle, de la consommation immédiate, de l'investissement, et de la solidarité indispensable au maintien de la cohésion et au développement durable de notre société.


Voilà les réformes que nous appelons de nos voeux et dont le contenu doit être au coeur du débat démocratique".




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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 17:40

La lutte contre le chômage reste un enjeu essentiel. Le décalage croissant entre les chiffres dont se targue le gouvernement et la réalité du chômage est une triste évidence, et c'est d'abord le chômage qui ruine la valeur travail.

Avec Ségolène Royal et Laëtitia Rabih, ni fatalité, ni résignation et une vraie différence avec la droite. A Limoges, hier, Ségolène Royal rappelait :"la valeur travail, c’est d’abord donner du travail à tous, la valeur travail, c’est d’abord revaloriser les bas salaires, c’est sécuriser par des contrats durables – et je félicite les jeunes de leur lutte contre le CPE –, la valeur travail, c’est de faire en sorte, une bonne fois pour toutes, la gauche l’a souvent promis et pas vraiment réalisé, et nous devrons le faire, la valeur travail c’est de faire en sorte que le travail soit moins taxé que le capital".

Avec Ségolène Royal et Laëtitia Rabih, la société du gagnant-gagnant, c'est des mesures concrètes et complètes pour lutter contre le chômage :
Lutter contre le chômage des jeunes, avec la création du droit au premier emploi, pour qu’aucun jeune ne reste au chômage au-delà de six mois sans avoir un accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunérés.
Créer 500 000 emplois tremplins, en généralisant une mesure qui a déjà été prise par les régions dirigées par la gauche.
Lutter contre le chômage des cadres, avec un plan massif de formation professionnelle pour aider à maintenir un haut niveau de compétences et, avec la mise en place des suivis personnalisés et adaptés.

Le chômage ne baisse pas, sauf dans les statistiques officielles, la précarité se répand, le nombre de Rmistes a augmenté de plus de 250 000 depuis 2002. 70 % des embauches se font avec des CDD et de l’intérim. Et comment travailler plus quand tant de jeunes et de moins jeunes voudraient travailler tous ?

Propositions pour l'emploi :

 1 Conditionner les aides publiques aux entreprises  : à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits substantiels et obtenir le remboursement en cas de délocalisation.
 
 2 Rapprocher l'offre et la demande, chaque personne privée d’emploi se verra proposer par le service public de l'emploi un contrat de droits et devoirs, qui comportera une rémunération, égale pendant un an à 90 % du dernier salaire net perçu, une formation qualifiante et une aide personnalisée à la recherche d'emploi. C'est la sécurisation des parcours professionnels.
 
 3 Moduler les aides aux entreprises et les exonérations de cotisations sociales : en fonction de la nature des contrats de travail, et supprimer le CNE pour faire du CDI la règle.
 
 4
Créer le droit au premier emploi des jeunes : pour qu’aucun jeune ne reste au chômage au-delà de six mois sans avoir un accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunérés. Ouvrir 500 000 emplois tremplins aux jeunes, en généralisant la mesure prise par les régions de gauche.
 
 5
Instaurer un plan à taux zéro de 10 000 euros en faveur de chaque jeune pour l’aider à construire un projet
 
 6 Mettre en place un revenu de solidarité active (RSA) : permettant l’amélioration d'un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de minima sociaux reprenant le travail
 
 7 Renforcer la qualification et la capacité de revenir à l’emploi des salariés menacés de licenciement  : mettre en œuvre systématiquement une démarche de validation des acquis de l’expérience professionnelle et reconnaître à chacun un droit à la formation et à la reconversion inversement proportionnel à la durée des études.
 
 8

Mettre en place une sécurité sociale professionnelle garantie par l’Etat et permettant à chaque personne privée d’emploi de se voir proposer par les pouvoirs publics un contrat de droits et devoirs comportant :

 > une rémunération, pendant un an, égale à 90 % du dernier salaire net perçu ;
> une formation qualifiante ;
> une aide personnalisée à la recherche d’emploi ;
Cette prestation sera assurée par le service public de l’emploi.

 

C'est aussi : Développer la négociation collective à tous les niveaux et sur tous les thèmes  : notamment sur les questions d’organisation du travail, de conditions de travail, d’aménagement du temps de travail, de pénibilité, de temps partiel subi. Sur les 35 heures : ouvrir les négociations pour déterminer comment on peut consolider cet acquis et réduire ses effets négatifs pour les ouvriers et les employés.


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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 10:44

Une aide fiscale aux emplois à domicile qui soulève des questions...

Faciliter la vie des uns ne devrait pas compliquer celle des autres... Si le secteur des services à la personne poursuit son essor, dopé notamment par la loi du 26 Juillet 2005, dite "Loi Borloo", cela suscite néanmoins quelques interrogations.

En effet, beaucoup reste à faire pour rendre les services à la personne, accessibles à tous. Il ne s'agit pas ici de contester le bien-fondé d'une aide fiscale aux emplois à domicile, mais l'inégalité scandaleuse qu'implique l'absence d'un soutien au moins équivalent au profit des ménages les plus démunis.

Si le principe de l'aide de l'Etat n'est pas en soi contestable, sa répartition en revanche pose question quand on sait que seuls les ménages aisés ont réellement la capacité d'employer du personnel à domicile. La droite est consciente du fait que ce scandale de l'inégalité pourrait jouer en sa défaveur aux élections. Pour cela, dès l'automne 2006, la droite trouve des astuces.

 Les artifices mis en place par la droite, qui en rien ne corrigent les inégalités !

Alors que les ménages aisés bénéficient depuis des années d'un crédit d'impôt égal à 50% des salaires versés à leurs employés domestiques (garde d'enfant, aide ménagère, soutien scolaire...), le gouvernement a décidé, six mois avant les élections, mais uniquement par souci de justice bien entendu, de rembourser 50% des dépenses analogues engagées par les ménages qui ne paient pas l'impôt sur le revenu.

De qui se moque-t-on?

"Soyons réalistes pour la droite qui feint ne pas comprendre l'évidence : la plupart des contribuables exonérés de l'impôt sur le revenu ont un revenu inférieur à 1400 euros par mois, et sept millions de travailleurs ont un revenu inférieur à 780 euros par mois. Pour la plupart d'entre eux, savoir que, s'ils dépensent 300 euros en services à domicile, l'Etat généreux leur remboursera 150 euros dans six mois ou un an, cela leur fait une belle jambe! Les 300 euros, ils ne les ont pas."

La vraie raison de cette mesure n'est donc pas une réelle volonté de soutenir la création d'emplois de services tout en venant en aide aux ménages à faibles revenus. Elle est d'afficher, à moindre frais, une égalité de traitement artificielle pour masquer ce que la droite met en place insidieusement : le détournement scandaleux des fonds publics pour aider les riches.

Le ministère des Finances estime le coût budgétaire de ce "maquillage" à 200 millions. Cette estimation est à comparer avec les presque 2 milliards d'euros de crédit d'impôts dont bénéficient déjà les ménages aisés.  Voilà donc l'illustration pour la droite de l'égalité de traitement : 10 fois plus pour les riches!

Au-delà de l'écoeurement légitime face à cette démonstration, quelles sont les pistes à suivre pour améliorer le secteur des Services à la personne pour le rendre véritablement accessible à tous?


Dans un avis récent, adopté le 24/12/2007 (www.ces.fr), le Conseil Economique et Social (CES) formule des recommandations pour améliorer le dispositif. Je vous en livre ici l'essentiel :

1- Favoriser l'accès de ces services aux personnes à revenus modestes

Cela se ferait par l'intermédiaire d'un crédit d'impôt généralisé (actuellement deux des vingt services, le soutien scolaire et la garde d'enfants à domicile, en bénéficient) et via le développement des services collectifs en direction des enfants. "En finançant l'offre de garde au lieu de subventionner, comme en France, les  utilisateurs, le Danemark parvient à un taux de couverture des besoins de 70% contre à peine 32% en France aujourd'hui", pointe le rapport du CES. Sur la question du cédit d'impôt, il est rejoint par les banques, qui regrettent aussi qu'à ce jour il ne soit réservé qu'aux personnes actives, comme l'a noté la Fédération bancaire française, le 24 janvier 2007.

Des modifications sont envisagées, qui donnent lieu à d'âpres négociations. A suivre donc... avec la plus extrême vigilance.

2- Etendre le bénéfice du Cesu (chèque emploi service universel) préfinancé

L'idée : offrir la possiblité aux salariés ayant des parents dépendants (voir article "La prise en charge des personnes âgées publié sur ce blog) de leur faire profiter d'une aide à domicile. Quant aux retraités bénévoles qui rendent des services dans leur quartier ou leur commune, ils pourraient en recevoir de ces collectivités, de manière à se constituer une sorte de "compte-épargne" service.

3- Revaloriser les conditions de travail

Le secteur des services à domicile compte 1,2 million de salariés à temps (très) partiel (383 750 équivalents temps plein), selon les sources très officielles du Commissariat général du Plan, "Développer l'offre des services à la personne" (mai 2005).

Cela pourrait passer par des groupements d'employeurs permettant de proposer aux salariés des horaires à temps plein et des activités plus diversifiées (évitant ainsi le turn-over actuel). Mais aussi par le remboursement des frais de transports (via la création d'un fonds financé par une contribution patronale); ou encore par un rapprochement des droits des salariés selon qu'ils sont employés par un particulier ou par une structure.

La formation   Le CES n'oublie pas non plus la formation, l'encadrement des intervenants : "L'Effort de formation est aujourd'hui très inégal. Pour la branche du particulier employeur, la cotisation patronale de formation continue s'élève à 0,15%, alors qu'elle est de 2,10% de la masse salariale brute pour la branche de l'aide à domicile". Il souhaite également un égrément pour le salarié intervenant auprès de publics fragiles (personnes âgées, handicapées, jeunes enfants) sur le modèle de ce qui existe pour les assistantes maternelles.

4- Créer un Observatoire statistique

 En effet, dans ce secteur, les données sont imprécises et fragmentées. Placé sous l'autorité de l'Agence nationale des services à la personne (ANSP), il suivrait aussi les questions touchant aux accidents de travail, de trajet, domestiques, etc. Adopté à l'unanimité, cet avis sera-t-il entendu? La Fédération nationale des particuliers employeurs (Fepem), qui concentre 80% des emplois dans ce secteur, l'a en tout cas dénoncé, le 23 janvier 2007, comme "une harmonisation vers le bas". Elle considère que l'augmentation fiscale (via la nouvelle contribution patronale pour le transport et l'alignement de celle sur la formation) risque de pénaliser la croissance de l'emploi direct. Elle n'est pas non plus favorable à la procédure d'agrément.

 

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 01:05
Par Bernard Castagnède, porte-parole du parti radical de gauche
http://www.radicale-attitude.net

Dans le paysage politique que donnent à voir les média, le Parti Radical de Gauche occupe une place étonnamment discrète. On pourrait soutenir que le devoir d'information politique équitable n'est pas pleinement rempli lorsqu'est ignorée une formation dont l'implantation nationale, le nombre d'élus locaux ou la représentation parlementaire sont sans doute supérieurs, par exemple, à ceux des Verts. Les services politiques des grands média nationaux pourraient, en retour, faire valoir que les radicaux de gauche n'ont pas toujours déployé les efforts nécessaires à la mise en évidence de ce qui les distingue des socialistes, dont pour beaucoup, ils seraient une simple succursale ne justifiant pas le commentaire particulier.

Evidemment, cette analyse sommaire est mise à mal lorsque, en 1994, la liste Energie radicale fait pratiquement jeu égal avec la liste socialiste aux élections européennes, ou lorsque en 2002, l'absence de Lionel Jospin au second tour de la présidentielle est imputée au score de Christiane Taubira. Mais en de telles circonstances, les radicaux de gauche suscitent plutôt le soupçon du coup médiatique, ou la critique de l'atteinte portée à un camp du progrès qui ne pourrait être légitimement conduit que par le seul parti socialiste.

De ces deux épisodes, le recul du temps autorise une lecture différente.
1994 : un examen même sommaire des résultats des européennes établit sans l'ombre d'un doute que, pour la première fois en France, la jeunesse des banlieues était allée aux urnes (...) voter pour la liste Energie Radicale qui fut la première à lui donner confiance, et à lui offrir, dans le cadre d'un parti à la tradition républicaine indiscutable, la perspective d'un plein accès à la citoyenneté. Un Jacques Chirac a bien saisi l'importance de l'enjeu, qui bâtissait l'année suivante sa campagne présidentielle sur le thème de la réduction de la fracture sociale.
L'initiative radicale en 1994 était un geste précurseur et nécessaire.

De même comprend-on mieux aujourd'hui, alors que s'est enfin ouvert le débat sur la condition, en France, des femmes et des hommes issus de l'immigration post-coloniale, à quelle exigence morale, à quelle utilité sociale, répondait l'initiative du Parti Radical de Gauche, faisant, en 2002, de Christiane Taubira sa candidate à la Présidence de la République. L'infortune, cette année là, de Lionel Jospin eut bien entendu d'autres causes que les voix, venues de tous les horizons politiques, recueillies par la députée de Guyane. Le sourire retrouvé sur tant de ces visages divers qui font la France d'aujourd'hui disait la justesse du choix des radicaux.

Les radicaux sont, à gauche, différents. Ils ne sont ni marxistes, ni socialistes. Ils ne lisent pas l'histoire comme celle d'une lutte des classes, et ne sont pas de ce fait aveugles aux réalités d'une époque où le partage de la planète entre pays nantis et pays démunis, comme l'exclusion sociale d'une part de la population des sociétés les plus avancées, ne doivent rien aux analyses d'un autre siècle. Ils ne sont pas convaincus des vertus de l'étalisme, du dirigisme, ou de la pertinence du recours à des gestes censés symboliser le progrès, nationalisations ou 35 heures, quand il est avéré qu'ils n'ont permis d'assurer ni le dynamisme de l'économie, ni le recul du chômage.

Ils pensent au contraire que l'initiative individuelle est créatrice, et que la croissance est la récompense de l'effort, même si l'économie fondée sur la libre entreprise doit être assujettie aux règles permettant de garantir l'intérêt général et d'assurer la solidarité. Leur vision de la société ne se rattache pas à des doctrines invalidées par l'histoire, et procède des seuls principes au nom desquels a été conduite la seule révolution qui vaille : celle qui a permis de poser que tout homme en valait un autre, que leur vie commune supposait un engagement de solidarité, et qu'il n'est pas de vrai progrès humain hors de la liberté.

Q
uant à ce qui distingue un radical d'un vert, on dira pour simplifier que si, pour un vert, la purification de l'atmosphère parisienne passe par le retour à la bicyclette, elle est, pour un radical, un objectif justifiant qu'on accélère recherche et développement en faveur de la voiture propre.

Le parti radical de gauche n'est pas seulement différent par les valeurs qui fondent son action politique. Il est également singulier par des caractéristiques propres, qui le distinguent des "grands partis de gouvernement". Il n'y a pas d'énarques au PRG, ou bien y sont-ils discrets. Circonstance qui lui permet de n'être pas touché par cette distorsion propre à la démocratie française dans laquelle le pouvoir, en quelque sorte, se représente lui-même, au lieu de représenter les citoyens. L'ENA forme les meilleurs des hauts fonctionnaires du monde, à l'impeccable rationalité. Trop d'entre eux ont entrepris d'appliquer leur raison à la direction de la France, au point d'encombrer et la droite et la gauche d'un excès de logique pure et parfaite, sûre de sa pertinence, mais sourde aux mille autres raisons d'un pays complexe et changeant. Le 29 mai a permis que l'on s'avise de la faille.

Le parti radical de gauche comporte en revanche beaucoup d'élus locaux, qui ne sont pas les mandataires d'une catégorie sociale ou professionnelle particulière, et sont simplement engagés dans la gestion  quotidienne des intérêts communs. C'est un part de femmes et d'hommes libres, de toutes conditions et de toutes professions. C'est un parti ouvert, attentif aux désespérance d'un monde rural qui voit s'éloigner ses services publics, accueillant au besoin de République de tous ceux qui, dans les banlieues de nos grandes villes, s'en ressentent aujourd'hui les indigènes.

En ces temps de craintes sociales et de replis identitaires, de désenchantement sinon de désaveu à l'égard des formations qui, depuis plusieurs décennies, font la politique de la France, le retour de la confiance et de l'élan passe par une renaissance de la démocratie française et celle-ci, par les retrouvailles entre les citoyens et leurs partis.

C'est à cela que le parti radical va servir.

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 22:21
TOURISME, ECONOMIE, ENSEIGNEMENT, URBANISME...

Colmar dans dix ans...



Sous son vernis de carte postale, Colmar est une ville qui se transforme. Le Point a rencontré des experts de chaque domaine de la vie colmarienne, mais aussi des observateurs indépendants.

Objectif : esquisser le visage de la ville dans dix ans.





Interview de Laëtitia Rabih, 32 ans, élue PRG

" Renforcer le rayonnement de Colmar




Figure montante de l'opposition, militante depuis 1995 et élue en 2001 au conseil municipal, Laëtitia Rabih est aussi la seule élue de gauche à la communauté d'agglomération de Colmar.

"Colmar fait souvent figure de belle endormie, mais je suis assez optimiste sur son évolution. Les gens vont certainement prendre conscience du fait que Colmar a besoin de vivre enfin au rythme du XXIème siècle. La redynamisation passe par une meilleure valorisation urbanistique.

En ce qui concerne le bâti, je souhaiterais que l'on applique le même traitement aux quartier défavorisés qu'au centre-ville. Certain d'entre-eux (Saint-Joseph, Saint-Antoine, Saint-Léon), sans oublier les anciennes usines du Grillenbreit, ont été complètement laissés à l'abandon. Ils ont pourtant tous un patrimoine à mettre en valeur. On pourrait par exemple préserver les témoignages du passé industriel de ces quartiers et créer des parcs.

Afin de renforcer l'unité de la ville, la citoyenneté participative doit se développer à l'avenir. Les Colmariens ne sont en effet pas assez consultés sur les projets qui concernent la ville.
Il faut aussi renforcer le rayonnement de Colmar.

Au point de vue universitaire, il serait bon de pouvoir proposer au moins un deug de droit, sachant que la cour d'appel est à Colmar.

Notre ville doit enfin être tournée vers l'Europe, avec des échanges renforcés avec la Suisse et l'Allemagne".

Extrait du magazine Le Point du 12 mai 2005 - par Ariane Singer et Michel Revol
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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 21:03
Le magazine national  Le Point, s'est intéressé en 2003 et en 2005 aux perspectives de l'économie locale colmarienne. Je vous livre ici les extraits qui concernent mes prises de positions à ce sujet.
 

Colmar : L' Heure des
choix
Perspectives   Si l'économie locale reste bien portante, les nuages s'accumulent (...).
C'est un florilège d'articles que communique avec grand plaisir la municipalité. Publiés par la presse nationale (Capital, l'Entreprise, ça m'intéresse...), ces dossiers brossent, dans le domaine du prix de l'eau, du logement social ou encore des impôts locaux, le portrait d'un premier de la classe. Pourtant, ces palmes attribuées à Colmar ne convainquent pas tout le monde.
"M.Meyer a été élu en 2001 sur un slogan : "Pas de hausse des impôts locaux". Ce mot d'ordre a été respecté, je le reconnais. Mais est-ce qu'un maire doit être seulement un bon gestionnaire? Car ne pas augmenter les recettes signifie aussi se priver de revenus supplémentaires pour lancer des projets économiques", raille Laëtitia Rabih, étoile montante de l'opposition municipale.
 
Alanguie sur les bords de la Lauch, sillonnée par ses nombreux touristes en goguette, Colmar aurait-elle besoin d'un sérieux coup de fouet? Gagnerait-elle à ce que son maire-gestionnaire se transforme en entrepreneur prêt à prendre des risques pour affronter l'avenir? " (...). "Je reproche à Gilbert Meyer une certaine désinvolture envers le tissu économique de la ville", ajoute, sous couvert d'anonymat, un décideur économique important de Colmar. 

(...) Les clignotants commencent à s'affoler. "Si la balance est positive en matière de création d'entreprises, elle est négative concernant la création d'emplois", s'alarme Jean-Martin Maurer, directeur général de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Colmar et du Centre-Alsace. La courbe du chômage s'en ressent : même s'il reste contenu, le nombre de chômeurs dans le bassin a grimpé, entre 2002 et 2003, de 21%, contre moins de 20% sur le plan national!   
   La raison essentielle de ce décrochage est, paradoxalement, celle qui a fait la force de Colmar et de l'Alsace : la forte présence d'industries (56% de l'emploi est industriel, ce qui place l'Alsace à la 2ème place des régions françaises, derrière la Franche-Comté). Un secteur qui réduit sa voilure dans le Centre-Alsace. En cause : la crise japonaise et la chasse aux coûts. "Depuis dix ans, Timken a par exemple ouvert une usine en Roumanie et une autre en Pologne, toutes deux de taille équivalente à celle de Colmar, observe Gérard Fellmann, Président de la CCI. Un exemple qui prouve que, désormais les industriels cherchent la main-d'oeuvre là où elle est la moins chère. Je crains que, bientôt, d'autres secteurs de la région connaissent la crise qu'a traversée le textile il y a quelques années."
D'autres menaces pointent leur nez : la mauvaise santé de l'économie allemande, qui risque d'affecter les travailleurs transfrontaliers, et la récession du secteur du tourisme, susceptible de tarir le flot des touristes qui fait vivre, à Colmar, un salarié sur sept !

Des signes d'inquiétude
  Selon certains observateurs, il faut donc agir sans tarder. Et regarder vers l'avenir, c'est-à-dire diversifier le tissu économique local.
"Nous devons nous orienter plus vers le tertiaire et nous spécialiser en explorant de nouvelles niches", exhorte Gérard Fellmann. Le pôle des biotechnologies en cours de constitution en Alsace (la Bio Valley), dont le centre est établi à Colmar, est un début de réponse. Son potentiel en matière de création d'emploi semble toutefois marginal. "Je suis sceptique. Ce n'est pas avec ces emplois que nous allons compenser le départ des entreprises traditionnelles", observe le président de la CCI.
C'est pourquoi, face aux nuages qui s'accumulent, Gérard Fellmann prône aussi un soutien aux entreprises en place. Comment? En renforçant les infrastructures, notamment, qui sont en partie de la compétence municipale. "Le maire de Colmar doit faire en sorte que son etrritoire soit compétitif", assure un acteur économique. Or, critiquent certains, Gilbert Meyer n'en prend pas le chemin. La bataille à propos de la fermeture de l'aéroport de Colmar-Houssen, qui s'est soldée par le maintien du site jusqu'en 2005, apparaît ainsi comme l'exemple type d'une décision à contre-courant. " (...).

(...) L'affaire a révélé la fracture qui existe entre la mairie et le pouvoir économique. Entre ces deux acteurs locaux qui devraient travailler main dans la main, le courant ne passe plus. "Avant l'élection de Gilbert Meyer, il existait une synergie entre la mairie, la CCI, et les banques, raconte Laëtitia Rabih. Ce réseau avait permis d'impulser de vrais projets, comme la zone d'activités de Nambsheim-Balgau. C'est désormais fini !"

Dynamiser le tourisme 
Pourtant, tout le monde devrait agir dans le même sens pour dynamiser le tissu économique.(...) Le tourisme pourrait lui aussi profiter d'une force de frappe commune de la région. "Les touristes ne restent pas longtemps dans la région pour la simple raison qu'on ne sait pas s'entendre pour créer des offres communes. Pourquoi ne pas créer des packages alliant des nuits d'hôtel avec des circuits dans le vignoble, par exemple?" suggère Laëtitia Rabih. (...)

(...)Autre sillon à creuser : la renommée de la ville à l'étranger. "L'image de Bartholdi n'est pas assez exploitée. Colmar devrait renforcer ses liens avec les Etats-Unis pour attirer des touristes et des entreprises, grâce notamment à son jumelage avec Princeton", observe la jeune conseillère municipale.

(...)Autre outils de développement : la constitution de la communauté d'agglomération de Colmar (CAC) et l'actuel grand pays de Colmar, regroupant 103 communes, et, surtout, un probable district européen associant Colmar et Fribourg d'ici à l'été. Soit au total, une métropole de quelque 600 000 habitants ! (...) Encore faudra-t-il traduire ce discours en acte. Or jusqu'ici, les chefs d'entreprise et l'opposition municipale restent prudents. "La CAC doit devenir la locomotive de l'ensemble du Centre-Alsace. Mais quelle sera la position de Gilbert Meyer quand il sera élu président de la CAC, comme cela paraît probable? s'interroge Laëtitia Rabih. Sera-t-il, là aussi, seulement un gestionnaire?".
Extrait du magazine national Le Point du 20 Juin 2003 - Article de Michel Revol




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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 18:15

La droite n'est plus ce qu'elle était ...

"La nouvelle droite tente de faire croire aux citoyens qu'elle se distingue de la gauche parce-qu'elle serait plus rigoureuse en économie, plus efficace contre l'insécurité, plus attentive au problème de l'immigration, moins idéologue, plus réaliste ou pragmatique...

Or, tout cela n'est qu'illusions à grand renfort médiatique.

Le bilan objectif de la droite au pouvoir démontre que sa politique entrave le progrès économique, délabre les finances publiques, entretient le chômage, nourrit la violence et l'insécurité, et gère l'immigration en dépit du bon sens.

C'est que désormais la vieille droite républicaine est supplantée par une nouvelle droite qui se fiche du bien commun et accomplit un projet destructeur : abolir le modèle de société solidaire élaboré depuis l'après-guerre, et lui substituer une société d'individus livrés à la compétition généralisée. Dans ce but, elle n'hésite déjà plus à bafouer la démocratie. Bientôt, au nom de l'ordre menacé dans le monde violent qu'elle nous prépare, elle s'en prendra aux libertés publiques".

Que l'on s'estime de droite ou de gauche, il est grand temps de dire "non" à cette droite-là qui "casse notre pays" et "qui désespère la jeunesse, nos enfants".

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 17:03

Mon projet politique s'inscrit dans la continuité de l'Humanisme centriste alsacien

Si le parallèle entre l'oeuvre débutée par Victor Schoelcher et aboutie par Christiane Taubira crée une dynamique évidente (voir article de V.Schoelcher à C.Taubira) entre la pensée humaniste alsacienne et celle des Radicaux, les parcours d'autres grandes figures colmariennes et alsaciennes témoignent de l'Humanisme auquel se réfèrent les Radicaux. C'est notamment le cas pour l'oeuvre de :

Frédéric Auguste BARTHOLDI  Né à Colmar le 2 août 1834, auteur de la célèbre Statue de la Liberté. Achevée en 1884, déclarée Monument Historique le 15 Octobre 1924, la Statue de la Liberté représente une femme drapée dans une toge, brandissant une torche de la main droite. Sur les tablettes qu'elle tient de la main gauche, on peut lire en chiffres romains "4 Juillet 1776", jour de l'Indépendance américaine. A ses pieds, se trouvent les chaînes brisées de l'esclavage. Scultée par le colmarien Bartholdi, aidé techniquement par Gustave Eiffel, ce monument offert par la France aux Etats-Unis est destiné à célébrer l'Amitié Franco-Américaine.

Frédéric Auguste Bartholdi dira à son ami Edouard de Laboulaye : " Je lutterai pour la Liberté, j'en appelerai aux peuples libres. Je tâcherai de glorifier la République là-bas, en attendant que je la retrouve un jour chez nous".

Ce que je pense de sa réplique à Colmar   Ma pensée personnelle est : quel dommage ! Il y avait tant à construire autour de l'image de Bartholdi, tant de possibilités culturelles, économiques, humanistes, symboliques à transmettre... et qui ne sauraient se suffire à la simple réplique de cette statue.

Au Conseil Municipal de Colmar, j'ai voté pour l'érection de cette réplique car je pense que Frédéric Auguste Bartholdi a encore beaucoup à apporter à sa ville, à notre ville. Cependant, j'ai mentionné publiquement lors de cette séance municipale, que le site choisi (carrefour de la foire aux vins) était inadapté. Qui plus est, elle a été érigée sur un monticule recouvert d'une pelouse vert pomme, qui confère à l'ensemble un aspect indigne de l'oeuvre de Bartholdi et qui abîme la symbolique exprimée par le poème gravé dans le bronze du piedestal de l'originale et qui s'adresse aux millions d'immigrants débarquant à Ellis Island.(voir rubrique Enfants de Colmar sur ce blog). Il est d'ailleurs à noter que ce poème n'a pas du retenir l'attention de Gilbert Meyer, puisqu'il n'a pas jugé utile de le répliquer. Mais le pire a été évité, puisque le Maire de Colmar a renoncé semble-t-il à son projet de construire une prison sur les terrains de l'aérodrome, ce qui aurait été à mon sens et comme je le lui avait exprimé en Conseil Municipal, une infâmante provocation à la symbolique première de l'oeuvre.

Si je suis élue, je travaillerai à redonner tout son sens à l'oeuvre de F.A Bartholdi, en tissant un programme social mais aussi économique, trouvant naturellement ses origines au travers des valeurs d'amitié entre les peuples et reposant également sur des échanges économiques et culturels mieux abouti au travers de nos jumelages, notamment Colmar-Princeton.

C'est pour les valeurs humanistes qu'exprime cette oeuvre, que Miss Liberty fait partie intégrante des mes convictions et donc de ma campagne législative.

Albert SCHWEITZER   Né à Kaysersberg, le 14 janvier 1875, le célèbre médecin français ("il est minuit, docteur Schweitzer"), est décédé à Lambaréné (Gabon), le 4 septembre 1965. Pouusé par un humanisme profond, il décide de devenir médecin. Partisan d'un libéralisme dogmatique, il est concerné par la misère africaine et décide de fonder l'Hôpital de Lambaréné au Gabon, pour se livrer à la médecine humanitaire qui lui tient tant à coeur. Albert Schweitzer est le premier "Médecin sans frontières". Il obtint, entre autres titres, le Prix Nobel de la Paix en 1952.

                                                                        

 

 

 


Jean-Jacques WALTZ dit HANSI   Le fameux Hansi naît à Colmar, le 23 février 1873, c'est-à-dire en Alsace allemande. Grâce à son talent graphique, il devient un des symboles de la résistance alsacienne à l'Allemagne. Sa veine satirique lui vaut plusieurs condamnations devant les tribunaux allemands.




Tomi UNGERER   Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi Ungerer est né le 28 novembre 1931 à Strasbourg. C'est en Alsace que son oeuvre puise ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter. Depuis les années 1980, il s'investit énormément pour l'amélioration des relations franco-allemandes, et dans la préservation de l'identité, du particularisme et du bilinguisme en Alsace.

En 1988, il dessine les plans d'un monument pour le billénaire de la ville de Strasbourg, "l'Acqueduc de Janus"
Tomi Ungerer est membre du Comité de Patronage du Think Tank strasbourgeois Forum Carolus (créé et dirigé par Henri de Grossouvre), car pour lui, comme il aime à le répéter, "pour la première fois depuis des siècles, Strasbourg et l'Alsace sont au bon endroit au bon moment".

Le bilinguisme : une réponse à la montée des intolérances et des intégrismes : connaître la culture de l'autre pour l'apprécier, avancer vers une République métisée.

Le bilinguisme (quelque soit le choix de la seconde langue), dès la petite section de maternelle et à parité horaire est l'un des axes majeurs de mon action politique. Mon parti et moi-même nous sommes positionnés en faveur du bilinguisme, dès 1998. Une réunion publique avait même été proposée sur ce thème, à l'initiative du PRG Alsace que je préside. Henri GOETSCHY, Sénateur honoraire, militant farouche pour le bilinguisme nous avait honoré de sa présence et félicité pour notre position politique clairement en faveur du bilinguisme.

Par ailleurs, je mentionne que j'ai été une des premières adhérentes de l'Association présidée par Gérard Cronenberger, Maire d'Ingersheim, l'Association des Elus pour le Bilinguisme. J'ai également milité au sein du Haut Comité pour les Langues Alémaniques et Franciques.

 

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 14:44

Des combats et des convictions humanistes partagés...

Né le 22 juillet 1804 et décédé le 25 décembre 1893, Victor Schoelcher, alsacien d'origine,  fut élu Député de Martinique, puis Sénateur. Humaniste convaincu, il a farouchement porté l'idée que les Noirs devaient devenir Citoyens de la République. C'est à lui que nous devons l'abolition de l'Esclavage en 1848. Pendant tout le second Empire, il vécu en Angleterre : il était proscrit car Républicain. Tout au long de sa vie, il fut le visionnaire d'un humanisme que nous partageons aujourd'hui encore : celui de l'abolition de la peine de mort, celui posant le principe du suffrage universel, de l'Education des enfants par l'Etat, de défense du droits des femmes dans la société.


 Victor Schoelcher - Peinture

En digne héritière, Christiane Taubira, députée PRG de Guyane, née le 2 février 1952 à Cayenne, donne son nom à la loi française, votée le 10 mai 2001, qui reconnaît comme crimes contre l'humanité, la traite négrière transtlantique et l'esclavage qui en a résulté.

Christiane Taubira a été en 2002, la candidate du PRG à l'Election Présidentielle avec une campagne axée sur l'Egalité des Chances.
Elle l'était l'invitée du PRG Alsace  et présente à Colmar le 1er avril 2002 pour une réunion de campagne. Un grand moment!

Le 20 janvier 2007, pour le PRG, Christiane Taubira a rallié l'équipe de campagne de Ségolène Royal où elle est nommée "déléguée à l'expression républicaine".

Ouvrages publiés par Christiane Taubira :  L'escavage raconté à ma fille, 2001 

Codes noirs de l'esclavage aux abolitions, 2006

 Rendez-vous avec la République, 2007


 


 


                            


 


                                                                                                     musée Schoelcher à Fessenheim 68




                                

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